Christian Dahomay compositeur

Né dans un environnement musical, l'autodidacte Christian Dahomay hérite du virus de la musique de son grand-père maternel Joseph Brisacier et de son père Elie Dahomay.

Dès 1965, il dirige des orchestres de bals dans lesquels il joue de la trompette. Mais en 1971, sa rencontre avec Guy Konket grand chanteur de gwoka, qui par sa voix et par son charisme, va totalement changer son orientation musicale. Ainsi, depuis 1972 il ne se consacre plus qu'à cette musique.

Après son expérience avec Konket, en 1979, il entre dans un groupe de « gwoka évolutif » : « Kafé Ka Lévé ». Il y restera 13 ans. Il quitte ce groupe pour monter une petite formation, « Katouré », avec sa sœur et élève, Marie-Line Dahomay. Ils ont pu ainsi, pendant 5 ans, jouer en Guadeloupe et ainsi qu'en Martinique, aux Etats Unis (Louisiane) et à Cuba (Festival del Fuego).

Cela ne l'empêche pas, de 1987 à 2011, d’expérimenter le chant lyrique, ce qui lui permet de comprendre la technique du chant gwoka.

Christian Dahomay

Photo : DR

Depuis 2007, il s’intéresse beaucoup aux cordes et compose des œuvres pour cordes, chœur, orchestre et ka, pour l’Ensemble Instrumental Le Chevalier de Saint-Georges. Ce dernier donne deux concerts à Nantes en 2008.

Christian Dahomay dirige lui-même ses œuvres. En 2008, il suit des masters-classes de direction d'orchestre avec René Castelain (Chef de l'Orchestre d'Harmonie de Chartres, chef de la Musique de l’Air de Paris en 1986), et Marc Lefèbvre (Directeur du Conservatoire de Musique et d’Art Dramatique, chef de l'orchestre d'Harmonie d'Aix-les-Bains.)

Il écrit actuellement la musique de Kawmèn-ka un Opéra-Ka de Luc Saint-Éloi, et est sur le point de publier deux documents sur le gwoka : une méthode sur le « Boulamawkaj » et un recueil de chants.