C’est sur l’île d’Ouessant au large de la Bretagne, dont l’appellation légendaire est « l’île aux femmes », que Lydia Jardon a développé en 2001 le concept d’un festival dont l’enjeu est d’exhumer des silences de l’histoire de la musique des œuvres de compositrices oubliées en les faisant jouer essentiellement par des musiciennes à l’orée de leur carrière. On pourrait résumer ce concept à 3 lettres : F M I — Féminité, Musique, Insularité. Pour autant aucun ostracisme, des œuvres de compositeurs très connus, appartenant à la mémoire collective sont également proposées pour séduire le public.

Coup de foudre en 2010 pour la Guadeloupe où elle fut invitée à donner un récital en tant que pianiste. Depuis elle n’a eu de cesse de se mettre à la recherche de compositrices caribéennes pour proposer en Guadeloupe (dans un premier temps) un festival à l’instar de celui d’Ouessant, en tenant compte de la régionalisation et de la territorialité.

C’est ainsi qu’est née l’association loi de 1901 Ondine Caraïbes, portée par des passionnés de musique, emportés par la fougue et l’élan de Lydia Jardon. Les membres de l’association naviguent entre Paris et la Guadeloupe, son Président est guadeloupéen.

Les acteurs de la vie culturelle guadeloupéenne se sont engagés dès le premier jour auprès de l’association. Les pouvoirs publics et de nombreux partenaires privés nous accordent leur confiance et sont à nos côtés depuis l’année dernière. Sans eux rien n’aurait pu se faire et nous les remercions sincèrement.