Dana Ciocarlie piano

Formée aux sources de l’école roumaine de piano comme Dinu Lipatti, Clara Haskil et Radu Lupu, Dana Ciocarlie a également étudié à Paris auprès de Victoria Melki à l’École Normale de Musique et a suivi le cycle de perfectionnement du Conservatoire National Supérieur de Musique dans les classes de Dominique Merlet et Georges Pludermacher. Sa rencontre avec le pianiste allemand Christian Zacharias sera déterminante en particulier pour approfondir l’œuvre pour piano de Franz Schubert, auquel elle a consacré un cycle de neuf concerts au Théâtre Molière-Maison de la Poésie à Paris en 1997.

Douée d’un tempérament vif-argent où la générosité le dispute à l’engagement, Dana Ciocarlie possède un vaste répertoire, s’étendant de Jean-Sébastien Bach aux compositeurs d’aujourd’hui. Certains d’entre eux lui ont dédié des oeuvres tels Karol Beffa, Frédéric Verrières, Nicolas Bacri, Stéphane Delplace, et elle est reconnue comme l’une des interprètes majeures de Horatiu Radulescu.

Son expérience et son talent ont été récompensés par de nombreux prix lors de concours internationaux prestigieux : un 2e prix au Concours International Robert Schumann à Zwickau, le Prix Spécial Sándor Végh au Concours Géza Anda à Zurich, le Prix International Pro Musicis, le Young Concert Artist European Auditions à Leipzig, le Concours Ferruccio Busoni en Italie.

Lauréate de plusieurs Fondations : Yvonne Lefébure, Nadia Boulanger, György Cziffra, elle est aussi une interprète recherchée dans le domaine de la musique de chambre.

Parmi ses partenaires de prédilection, on mentionnera les violonistes Gilles Apap, Radu Blidar, Nicolas Dautricourt, Laurent Korcia, Irina Muresanu, Jane Peters, Jean-Marc Phillips-Varjabédian, les altistes Gérard Caussé et Pierre Franck, les violoncellistes Sébastien van Kuijk et Raphaël Chrétien, le corniste Hervé Joulain, le Quintette à vent Le Concert Impromptu, le QuatuorPsophos.

Dana Ciocarlie

Photo : Bernard Martinez

Ses multiples activités à travers le monde en récital ou en concert avec orchestre l’ont conduite aux Etats-Unis (Boston, New-York, Los Angeles), au Canada (Montréal, Festival de Lanaudière), à Hong-Kong, en Europe (Allemagne, Suisse, Espagne, Belgique, Luxembourg, Italie, Pays-Bas, Roumanie), en France : Cité de la Musique, Musée d’Orsay, Radio-France, Auditorium du Louvre, Théâtre du Châtelet, Salle Pleyel, Salle Gaveau, Invalides, au MIDEM de Cannes, à l'Opéra de Lyon, et dans différents festivals : Chopin à Bagatelle, Berlioz de la Côte Saint-André, Labeaume en Musiques, Périgord Noir, Radio-France-Montpellier, La Roque d’Anthéron…

La parution de ses enregistrements chez L’Empreinte Digitale, Triton et AR-RE-SE consacrés lui ont valu des critiques élogieuses de la presse qui reconnaît en elle l’humilité des grands et n’hésite pas à la comparer par sa musicalité à Wilhelm Kempff et à Clara Haskil.

Sa maturité, sa simplicité de ton, son expression naturelle l’ont fait remarquer par le mensuel Le Monde de la Musique dans un dossier consacré à la « génération 2000 » : … celle des jeunes artistes prometteurs susceptibles d’occuper demain le haut de l’affiche...